L’ALBUM BEETHOVEN ENTIÈREMENT REMASTERISÉ ET EN VERSION PHYSIQUE MARQUE LE 200e ANNIVERSAIRE DE LA PUBLICATION DE L’ŒUVRE LA PLUS LONGUE POUR PIANO DU COMPOSITEUR
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
33 Variations on a Waltz by Anton Diabelli, Op.120
1.Thema – Vivace
2.Variation I – Alla Marcia maestoso
3.Variation II – Poco allegro
4.Variation III – L’istesso tempo
5.Variation IV – Un poco più vivace
6.Variation V – Allegro vivace
7.Variation VI – Allegro ma non troppo e serioso
8.Variation VII – Un poco più allegro
9.Variation VIII – Poco vivace
10.Variation IX – Allegro pesante e risoluto
11.Variation X – Presto
12.Variation XI – Allegretto
13.Variation XII – Un poco più moto
14.Variation XIII – Vivace
15.Variation XIV – Grave e maestoso
16.Variation XV – Presto scherzando
17.Variation XVI & Variation XVII – Allegro
18.Variation XVIII – Poco moderato
19.Variation XIX – Presto
20.Variation XX – Andante
21.Variation XXI – Allegro con brio
22.Variation XXII – Allegro molto
alla “Notte e giorno faticar” di Mozart
23.Variation XXIII – Allegro assai
24.Variation XXIV – Fughetta, Andante
25.Variation XXV – Allegro
26.Variation XXVI – Piacevole
27.Variation XXVII – Vivace
28.Variation XXVIII – Allegro
29.Variation XXIX – Adagio ma non troppo
30.Variation XXX – Andante, sempre cantabile
31.Variation XXXI – Largo molto – espressivo
32.Variation XXXII – Fuga, Allegro
33.Variation XXXIII – Tempo di Minuetto moderato
George Lepauw, piano
Les « Variations Diabelli » de Beethoven sont considérées comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre jamais écrits pour le clavier. Souvent comparées aux Variations Goldberg de Bach, elles vont en réalité plus loin, ouvrant de tous nouveaux mondes d’expression musicale, de créativité artistique, d’invention harmonique et rythmique. Elles représentent également, sous une forme kaléidoscopique mais concise, un résumé de la pensée musicale globale de Beethoven.
La professeure Julia Ronge, spécialiste de Beethoven et conservatrice des archives et de la collection de manuscrits de la Beethoven-Haus à Bonn, qualifie la forme variation de « super pouvoir de Beethoven ». En effet, la forme variation convenait parfaitement au tempérament de Beethoven. D’ailleurs, c’est un ensemble de variations sur une marche d’Ernst Christoph Dressler qui a lancé le jeune compositeur avec sa première œuvre publiée. Écrites lorsque Beethoven n’avait que onze ans en 1782, ces variations sur une marche d’un piètre intérêt en soi, dont le thème a été composé par un musicien insignifiant et totalement oublié aujourd’hui, préfigure en quelque sorte son dernier ensemble de variations, sur une banale (à première vue) valse d’Anton Diabelli (1781-1858), un compositeur et éditeur de musique qui serait presque oublié aujourd’hui s’il n’était pas, justement, associé à Beethoven par ce projet.
La forme de la variation a accompagné Beethoven tout au long de sa vie, car il utilisait fréquemment des airs populaires de son époque (et même le God Save the King de l’Angleterre) pour partager ses idées musicales foisonnantes. Outre ses ensembles de variations sur des thèmes empruntés à d’autres compositeurs, il composait également ses propres thèmes, notamment pour les Variations héroïques, opus 35. Mais la variation n’était pas seulement un exercice de forme pour le compositeur ; c’était aussi, et peut-être principalement dans un premier temps, une manière de faire valoir sa propre virtuosité et sa puissance d’invention. En effet, Beethoven s’est d’abord fait connaître en tant qu’interprète, virtuose et improvisateur d’un génie inégalé. Il était courant à son époque de faire démonstration de son talent en improvisant sur des airs donnés lors de salons musicaux, ainsi que de rivaliser avec d’autres virtuoses lors de duels pianistiques, ou chacun mettait en avant sa capacité à improviser sur n’importe quel air populaire du jour. Dans ces cas, Beethoven sortait toujours vainqueur.
Cependant, les variations de Beethoven sur la valse de Diabelli n’ont pas été composées dans l’optique de les interpréter lui-même. Au moment de leur publication en 1823 (juste un an avant la glorieuse première de sa Neuvième Symphonie), Beethoven n’avait pas joué en public depuis près d’une décennie et était quasi sourd. Ces variations étaient plutôt une façon pour Beethoven d’expérimenter dans le domaine de la pure idéation, comme il aurait pu le faire au piano en improvisant, mais seulement sur papier. Cela ne les rend en aucun cas moins virtuoses, ni moins abstraites et plus intellectuelles, comme le sait tout pianiste qui s’y est confronté !
Similairement à l’art de l’improvisation, la variation permettait à Beethoven de mettre de côté les formalités habituelles et l’arc dramatique grandiose de la forme sonate, qu’il avait utilisé tout au long de sa carrière dans les sonates pour instruments, les œuvres de chambre ou les symphonies. Les variations permettaient une plus grande liberté et pouvaient aller dans n’importe quelle direction sans contrainte particulière. Dans le cas des Variations Diabelli, Beethoven composa un impressionnant ensemble de trente-trois variations, mais il aurait tout aussi bien pu s’arrêter à vingt-trois ou quarante-trois. Alors pourquoi trente-trois ? Certains ont avancé l’idée que c’était une de plus que son ensemble de trente-deux variations sur un thème original en do mineur (Beethoven aimait à se surpasser), et d’autres ont pensé au contraire que c’était intentionnellement destiné à dépasser le chiffre des trente Variations Goldberg de Bach. Mais il est très probable qu’il ait simplement ressenti qu’il avait exploré tous les aspects valables du thème et que ce nombre lui semblait suffisant, sans ouvrir la question symbolique du nombre 33 qui revêt, selon son optique, plusieurs significations. Pourtant, aussi courtes que soient en moyenne chaque variation (beaucoup durent moins de deux minutes), dans l’ensemble, cette œuvre reste la plus longue qu’il ait jamais écrite pour piano.
Anton Diabelli, musicien et compositeur compétent et honorable, a fondé sa maison d’édition musicale en 1817. En 1819, il décide de demander aux musiciens les plus célèbres d’Autriche de composer une unique variation sur un thème qu’il avait composé pour l’occasion, pour former la base d’une compilation qu’il publierait et vendrait pour collecter des fonds en faveur des veuves et des orphelins de soldats tués pendant les récentes guerres napoléoniennes (ainsi que pour faire la promotion de son entreprise). Cinquante compositeurs bien connus de cette période ont favorablement répondu à cette demande, dont Franz Schubert, Carl Czerny et son élève de huit ans Franz Liszt, mais aussi le fils de Mozart, Wolfgang Amadeus fils, Ignaz Moscheles, Johann Nepomuk Hummel, et même l’archiduc Rodolphe, élève de Beethoven et bon musicien en son propre droit. Beethoven, cependant, refusa initialement la demande (non pas parce qu’il était opposé au travail caritatif, auquel il contribua lui-même plusieurs fois), parce qu’il considérait la valse de Diabelli comme sans intérêt. Il avait aussi d’autres grands projets en tête.
Mais cette valse, probablement laissée éparse sur son bureau, finit par faire son chemin dans l’esprit de Beethoven. Contrairement à sa première impression, il trouva finalement l’air de Diabelli d’un intérêt suprême, et commença à expérimenter. Il lui fallut seulement quelques semaines pour composer vingt-trois variations ! Ainsi, il retourna voir Diabelli pour négocier un contrat personnalisé, qui accepta la condition de Beethoven de publier son ensemble de variations dans un volume séparé et de lui verser une somme proportionnellement conséquente pour le futur opus magnum.
Comme cela était souvent le cas, Beethoven n’a pas achevé le volume aussi rapidement qu’il l’avait commencé, le mettant de côté pendant trois années, entre 1819 et 1823. C’est lors de ces années qu’il commença et termina sa Missa Solemnis, ses trois dernières sonates pour piano (opus 109, 110 et 111) et une partie de la Neuvième Symphonie (qu’il termina l’année suivante, en 1824). Ce n’est qu’après que tous ces chefs-d’œuvres eurent été achevés, hors la Neuvième, qu’il revint au thème de Diabelli pour composer dix variations de plus. Il présenta l’ensemble des trente-trois variations à Diabelli au printemps 1823, et la première édition fut publiée peu de temps après.
Beaucoup d’encre a été versée sur cette œuvre, et cette présentation d’enregistrement n’est pas l’endroit pour une analyse approfondie et musicologique de cette composition. Cependant, il convient de noter que le titre utilisé en allemand par Beethoven est 33 Veränderungen über einen Walzer von Anton Diabelli, ce qui se traduit plus précisément par « 33 transformations sur une valse de Diabelli » plutôt que par le terme couramment utilisé de « Variations ». C’est un point intéressant à mentionner, étant donné que Beethoven a poussé le matériau thématique original bien au-delà de sa forme première, de sorte qu’il est parfois très difficile de reconnaître son inspiration dans les variations qui sont censées en être issues. Plutôt que de créer des variations sur un thème, Beethoven s’est dirigé vers une métamorphose complète et une déconstruction de ce thème, le décomposant, isolant des motifs mélodiques, des intervalles, des rythmes, des tempos, et jouant même avec les dynamiques et les registres, précurseurs des techniques développées par la Deuxième École viennoise de Schoenberg, Webern et Berg.
Beethoven démonte le thème de Diabelli, le reconstruit, le caresse, le torture, le tourne et le retourne. La valse de Diabelli devient d’abord une marche, puis une furtive excursion nocturne, avant de trouver son premier moment de douce quiétude. Plus tard, elle devient frénétique, puis démente, et est malmenée de manière insondable, évoquant d’une certaine manière le piano bar, comme dans la Variation XVI. Beethoven s’amuse et se moque, montre sa virtuosité diabolique, sa capacité à accélérer et à ralentir, à proclamer bruyamment et aussi à chuchoter inaudiblement. Il prouve sa capacité à égaler Bach et Haendel dans ses fugues et Mozart dans son menuet final, et céleste. Si nous n’étions pas conscients des chronologies historiques, nous dirions même qu’il avait été inspiré par Chopin et Brahms, et peut-être même Debussy !
À travers tout cela, Beethoven cherche une totale liberté d’expression, dans un dialogue constant avec son monde et avec lui-même. Cette œuvre est faite d’extrêmes contrastes, et contrairement aux Variations Goldberg de Bach, qui peuvent entrer dans la catégorie des chefs-d’œuvre d’écoute facile, les Variations Diabelli de Beethoven exigent une écoute absolue et l’engagement total de l’auditeur. En effet, les joies de cette œuvre viennent à ceux qui laissent Beethoven les emmener pour le voyage, tout en restant pleinement attentifs. Beethoven montrera alors sa véritable nature, du plaisantin jovial à l’âme profondément solitaire qu’il cachait en lui. À la fin, il réaffirme la beauté de la vie (malgré ses nombreuses difficultés) et donne à ses auditeurs attentifs une force et un espoir renouvelés.
Avec ces variations, l’alchimiste Beethoven aura réussi à transformer la valse ordinaire de Diabelli en or pur, tout comme son héros mythologique Prométhée a apporté le feu, et donc la vie telle que nous la connaissons, à l’humanité.
A propos de l’album
Pour célébrer le 200e anniversaire des « Variations Diabelli », Orchid Classics s’est associé à l’International Beethoven Project et à la Beethoven-Haus de Bonn, en Allemagne, pour présenter un enregistrement important de ce bouleversant chef-d’œuvre, les 33 Variations sur une valse de Diabelli, opus 120. Chaque époque a associé des épithètes évocateurs au nom de Ludwig van Beethoven. Le compositeur, dont le 250e anniversaire a été célébré en 2020, a été dépeint comme un héros révolutionnaire, un esprit romantique, une âme tourmentée et un génie créatif. Aujourd’hui, il figure parmi les artistes les plus provocateurs et influents de tous les temps, une figure mondiale dont la musique incarne une foi idéaliste en la liberté et en la culture de l’esprit humain.
George Lepauw, dont le premier album en 2010 comprenait une création mondiale d’un trio pour piano de Beethoven (Cedille Records), a initialement publié son enregistrement des « Variations Diabelli » sous forme d’album uniquement numérique pour célébrer le 250e anniversaire de Beethoven. Cette première sortie physique aujourd’hui, qui inclut un livret de 24 pages avec plusieurs articles dont un du musicologue et expert de ces variations, Max Schmeder, et un accès permanent à la version en ligne du film de cet enregistrement, marque la première étape d’une série ambitieuse pour le musicien, et célèbre le bicentenaire de la publication de l’œuvre en 1823. Elle sera suivie d’enregistrements, de concerts et de films sur les œuvres les plus créatives de Beethoven pour piano.
L’interprétation radicale de George Lepauw des « Variations Diabelli », d’une durée de vingt minutes de plus que les versions standard, est née d’une profonde réflexion sur le titre original, en allemand. Beethoven a choisi le mot « Veränderungen », plutôt que le terme plus courant « Variationen », dont le sens peut être compris comme « transformations » aussi bien que « variations ». Il semble probable que le compositeur ait voulu signifier à quel point il avait transformé la matière première de chacune de ses variations en quelque chose d’infiniment plus riche. Lepauw s’est également inspiré de l’étude des esquisses et du manuscrit original de Beethoven, conservés à seulement deux mètres sous le piano Steinway qu’il a utilisé pour cet album, sur le site de la maison natale du compositeur, la Beethoven-Haus de Bonn, qui abrite les plus grandes archives des manuscrits originaux de Beethoven, de ses lettres et de ses effets personnels, ainsi que de BTHVN2020, la société allemande officielle qui était chargée de coordonner et de faire connaître l’année des 250 ans de Beethoven en 2020.
« Beethoven s’amuse et se moque, fait la démonstration de sa virtuosité diabolique, de sa capacité à accélérer et à ralentir, à proclamer bruyamment et aussi à chuchoter inaudiblement, tout en reconnaissant sa profonde solitude, » observe Lepauw. « Il prouve sa capacité à égaler Bach et Haendel dans ses fugues et Mozart dans son menuet final, éminemment céleste. Si nous n’étions pas conscients des chronologies historiques, nous dirions même qu’il avait trouvé de l’inspiration chez Chopin et Brahms, et peut-être même chez Debussy ! »
En plus d’enregistrer les « Variations Diabelli » pour une sortie d’album, George Lepauw s’est associé à l’écrivain et cinéaste Martin Mirabel pour créer une captation visuelle de l’œuvre. Ils ont d’abord collaboré en 2017 (avec le réalisateur Mariano Nante) sur un documentaire et une captation de l’enregistrement des 48 Préludes et Fugues de J.S. Bach, publié par Orchid Classics et réalisé sous l’égide de l’International Beethoven Project, une organisation à but non lucratif chargée non seulement de partager l’histoire et la musique de Beethoven, mais aussi de communiquer la pertinence de la musique classique auprès du public contemporain.
Ils ont eu la chance de réaliser le film et l’enregistrement en septembre 2020 à la Beethoven Haus, entre deux confinements liés au Covid en Allemagne qui ont considérablement entravé les grandes célébrations de Beethoven pour son 250e anniversaire en décembre. Réaliser et publier cet album malgré les grandes difficultés de cette première année de la pandémie mondiale marque un rare succès logistique.
La première gratuite du film Diabelli de 72 minutes aura lieu le 27 octobre (19h00 GMT) en ligne, suivie d’une session de questions-réponses en direct avec Lepauw et Mirabel. Le film restera disponible gratuitement en ligne pendant 72 heures avant d’être proposé en location ou à l’achat sur www.InternationalBeethovenProject.com. L’album physique du projet inclura un lien permanent pour le streaming du film de Mirabel.
La partie audio de cet album a été prise par le Tonmeister Sebastian Kienel, qui en a aussi assuré le montage et mastering dans son studio à la Musik Hockschule de Munich.
Céline Oms a photographié George Lepauw au-dessus du Rhin, à Bonn pour la couverture du disque.
En plus de la sortie CD de cet album, une nouvelle version audio spatiale de l’album sera publiée sur Apple Music, pour une expérience d’écoute améliorée.
– La sortie de l’album sera accompagnée par un visionnage gratuit, en ligne, le 27 OCTOBRE, de la captation de l’enregistrement réalisée à la Beethoven-Haus, Bonn, lieu de naissance du compositeur, suivi d’une séance de questions-réponses en direct avec l’artiste et le réalisateur du film Martin Mirabel.
– L’album a été réalisé en partenariat avec l’International Beethoven Project et la Beethoven-Haus à Bonn.
Regardez la bande-annonce du film
PREMIÈRE DU FILM et SÉANCE DE QUESTIONS-RÉPONSES : 27 octobre, 19h00 GMT
En ligne : www.internationalbeethovenproject.com
George Lepauw est un pianiste franco-américain, né et élevé à Paris, ayant vécu de nombreuses années aux Etats-Unis. Il décide de se réinstaller en France peu de temps avant la pandémie pour renouer avec son pays natal. Il consacre ces dernières années beaucoup d’énergie au travail discographique et filmographique. Il a enregistré l’intégrale du Clavier bien-tempéré de Bach et des Préludes de Debussy. Son interprétation des Variations « Diabelli » de Beethoven paraîtra fin 2023 pour le bicentenaire de ce chef-d’œuvre. Tous ses projets sont aussi filmés.
Régulièrement salué par la critique, George Lepauw est nommé Citoyen de l’année par le Chicago Tribune en 2012, qui le décrit comme un « pianiste prodigieux » ; le New York Times reconnaît sa « sonorité chantante » ; ses albums Bach et Debussy sont jugés « exceptionnels » par BBC Music Magazine et Piano News Magazine.
Fidèle à l’idée, comme Beethoven, que la musique est une force mystique qui peut rassembler l’humanité, George Lepauw se produit autant dans de grandes salles que dans des salons privés à travers le monde. Il a aussi été directeur de festivals (Beethoven Festival de Chicago, Chicago International Music & Movies Festival) pour expérimenter différentes manières de présenter la musique pour tous les publics. Sa passion pour la transmission s’exprime, outre par la scène, aussi par l’enseignement, les master-classes, et l’écriture de nombreux articles pour la presse musicale ainsi que pour son propre site.
Issu d’une famille de musiciens, George Lepauw a commencé ses études musicales au Conservatoire Rachmaninoff à Paris. Il a ensuite bénéficié de l’enseignement d’Aïda Barenboim, Elena Varvarova, Brigitte Engerer, Rena Shereshevskaya, Vladimir Krainev, Eteri Andjaparidze, James Giles, Ursula Oppens, Earl Wild, et a été guidé et soutenu par de grands noms de la musique classique dont Carlo-Maria Giulini, Maria Curcio, et Charles Rosen. Il est diplômé de Georgetown University (histoire et littérature) à Washington et du Conservatoire de Northwestern University à Chicago. Pour suivre ses activités, rendez-vous sur www.georgelepauw.com.
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